Environnement et ODD
Vagues de chaleur résultant de l’émission de gaz à effet de serre
Selon les experts, cela est dû aux
vagues de chaleur résultant de l’émission de gaz à effet de serre.
« Nous rentrons progressivement dans la période de la chaleur qui sera difficilement supportable de jour comme de nuit. » affirme les responsables de Task Force Mangroves du département de l’Environnement.
Selon les experts, cela est dû aux vagues de chaleur résultant de l’émission de gaz à effet de serre. L’Agence météorologique nous avertit de nous préparer à des journées et des nuits plus chaudes.
Cette préparation exigera des stratégies d’adaptation intelligentes et la participation à
des pratiques résilientes au changement climatique pour faire face aux dommages
causés.
Alerte et les précautions à prendre individuellement ou par famille
Les effets courants des vagues de chaleur sur l’homme sont la déshydratation qui peut
conduire à l’inconscience ou à la mort, à la varicelle, à l’éruption cutanée et au stress
psychologique. Afin de faire face aux conditions climatiques actuelles, les experts ont conseillé de :
- Boire plus d’eau pour rester hydraté.
- Garder une bouteille d’eau avec soi pour se rappeler de prendre de l’eau.
- Éviter les boissons alcoolisées et caféinées pendant cette période.
- Réduire la consommation d’aliments riches en protéines (par exemple les viandes
rouges) car ils augmentent la chaleur métabolique. - Manger des fruits et légumes frais qui apportent un supplément d’eau.
- Surveiller la tension artérielle pour s’assurer d’être dans la plage normale.
- Rester à l’intérieur (dans la maison ou au bureau) entre midi et 15 heures chaque jour
autant que possible. - Prendre des bains d’eau froide avant d’aller au lit la nuit.
Environnement et ODD
Principes pour la conservation, la restauration et la gestion durable des mangroves
La communauté internationale a adopté plusieurs ensembles de principes et de
directives détaillées pour mettre en œuvre la conservation, la restauration et l’utilisation
durable des mangroves.
La communauté internationale a adopté plusieurs ensembles de principes et de
directives détaillées pour mettre en œuvre la conservation, la restauration et l’utilisation
durable des mangroves.
En 2021, le programme Save Our Mangroves Now (SOMN) a préparé les Principes
directeurs sur la gestion durable des écosystèmes de mangroves (Mangrove Principes),
qui fournissent des orientations aux décideurs politiques nationaux responsables de la
gestion durable des mangroves. Les principes, lancés lors du Congrès mondial de la
nature de l’UICN, ont été approuvés par plusieurs acteurs de la communauté
internationale de la conservation.
Les principes des mangroves comprennent trois sur les cadres juridiques et politiques :
1) Adopter des politiques nationales qui donnent la priorité à la réservation des
mangroves ;
2) Reconnaître que les écosystèmes de mangrove transcendent les frontières politiques,
municipales et étatiques ;
3) Mettre la mangrove, la conservation et la restauration en tête des agendas nationaux,
et garantir que les communautés de mangroves soient représentées lors des congrès
internationaux. Des principes supplémentaires répondent à la nécessité de garantir une
société engagée et équitable, l’importance d’une science et de connaissances solides, la
réalisation d’une économie durable grâce à une économie locale et prise en compte des
communautés et des générations futures, et financement durable de la conservation.
« Guider le développement et l’approvisionnement en produits bleus de haute
qualité. »
Les principes et lignes directrices du carbone bleu de haute qualité, élaborés en 2022
par un groupe d’experts sur les mangroves convoquées par le Forum économique
mondial, visent à « guider le développement et l’approvisionnement en produits bleus de
haute qualité. »
Projets et crédits carbone
Les cinq principes sont de conservation de la nature, d’autonomisation des gens, et
d’opération locale. Ces principes ont inspiré le développement des six principes :
1) Conserver la nature et maximiser la biodiversité ;
2) Utiliser les meilleures informations et pratiques ;
3) Autonomiser les gens ;
4) Aligner au contexte plus large – opérer localement et contextuellement ;
5) Mettre un accent sur la durabilité ;
6) Mobiliser des capitaux.
Au Gabon, les mangroves sont protégées par les textes de lois.
Source : www.pulmera.org
Environnement et ODD
Disposer d’un cadre juridique nécessaire en matière de qualité de l’air pour sauver des vies humaines
Arrêtons de polluer l’air que nous respirons, car sa pollution est très nocive comme le tabac pour nos voies respiratoires et nos poumons, et peut entrainer de graves infections pulmonaires et à moyen et long terme une mort certaine.
Arrêtons de polluer l’air que nous respirons, car sa pollution est très nocive comme le tabac pour nos voies respiratoires et nos poumons, et peut entrainer de graves infections pulmonaires et à moyen et long terme une mort certaine.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé une alerte et a adopté de nouvelles recommandations plus strictes en matière de qualité de l’air. Ces nouveaux critères définissant un air « sain » devraient influencer la révision en cours de la réglementation européenne et les règlementations de nos pays africains. En effet, en septembre dernier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a adopté de nouvelles lignes directrices mondiales sur la qualité de l’air et recommande le respect de nouveaux seuils de concentration de polluants atmosphériques plus stricts. Conséquence : la proportion de Français vivant dans une zone dont l’air n’est pas jugé sain selon les critères de l’OMS progresse.
Revoir les principaux seuils européens
Un alignement sur les recommandations de l’OMS entraînerait un durcissement des principaux seuils européens et africains pour la qualité de l’air dans nos pays.
« Une visite technique qui ressemble plutôt à une visite de courtoisie »
Dans nos pays africains, la pollution quotidienne de l’air est la conséquence de la vétusté du parc automobile et la complaisance dans les visites techniques. En effet, les centres des visites techniques des véhicules, toutes catégories confondues, ne veillent pas strictement aux normes techniques exigées pour la circulation dans les agglomérations urbaines. Des moteurs défectueux et des pots d’échappement vétustes rejettent des bouffées de gaz carbonique toxique. Une visite technique qui ressemble plutôt à une visite de courtoisie. Une situation qui mine lentement et sûrement notre santé et surtout celle des agents des forces de sécurité en charge de la régulation du trafic et de notre sécurité dans les carrefours et ronds-points de nos villes. Les images ci-dessus parlent d’elles-mêmes.
Garantir un avenir plus propre et plus sain à tous les Gabonais
Il serait idoine et nécessaire d’associer le Parlement de transition en coordination avec le Ministère de l’environnement afin d’élaborer une loi relative à la qualité de l’air ambiant dans le cadre d’un plan d’action qui ambitionne une pollution zéro de l’air, de l’eau et des sols à long terme. Il s’agit, à travers cette loi, d’améliorer considérablement la qualité de l’air que nous respirons en nous aidant à lutter efficacement contre la pollution atmosphérique, réduisant ainsi le nombre de décès prématurés et les risques liés à la santé des populations. D’un point de vue scientifique, il ne fait aucun doute que la pollution de l’air nuit à la santé dans toutes les communes de la ville. Pire encore, les agents des forces de sécurité qui régulent quotidiennement la circulation dans les artères de la capitale.
Nécessité d’agir
Il est temps de disposer d’un cadre juridique nécessaire pour appliquer des normes gabonaises en matière de qualité de l’air fondées sur des données scientifiques afin de protéger la santé des citoyens. Quand on sait qu’à Libreville, aux heures de pointe, les embouteillages monstres et les fumées qui se dégagent des pots d’échappement de la majorité des voitures polluent l’air ambiant et par conséquent, contribuent à la mauvaise santé imputable aux facteurs de risque environnementaux. Les embouteillages souvent dus aux travaux de voirie exécutés aux heures de pointe et à l’insuffisance dans la ville des passerelles pour les piétons.
La triste réalité est que les visites techniques des véhicules ne sont pas techniquement assurées, car une visite technique véritable et professionnelle aurait déjà mis à la fourrière des dizaines de milliers de véhicules non apte à circuler.
Par Dr Neltoh
Environnement et ODD
COP 28 : un accord surprise acte une transition énergétique « hors » des fossiles d’ici 2050
Après une nuit blanche et quelques heures de prolongation, les Parties sont finalement parvenues à un accord de compromis à Dubaï. Le texte d’accord prévoit une transition hors des énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Enjeux, défis et opportunités pour l’Afrique.
« Bien que nous n’ayons pas complètement tourné la page de l’ère des combustibles fossiles à Dubaï, ce résultat marque clairement le début de la fin », a déclaré le secrétaire exécutif de l’ONU pour le climat, Simon Stiell, en clôture de la Conférence des Parties pour le climat (COP 28) à Dubaï, ce mercredi 13 décembre. Après une nuit blanche, les États sont finalement parvenus à un accord actant une « transition hors » des énergies fossiles (transitioning away from fossil).
Une décision « historique pour accélérer l’action climatique », s’est félicité Sultan Al-Jaber, qui présidait cette COP 28, après une standing ovation. Tous les gouvernements et toutes les entreprises doivent maintenant transformer ces engagements en résultats économiques concrets, sans délais.
Simon Stiell, chef exécutif de l’ONU climat
L’accord final rappelle l’objectif de neutralité carbone en 2050 et son atteinte de manière « juste, ordonnée et équitable », afin de différencier les rythmes d’action des pays développés et des pays émergents ou en développement. Parmi les « véritables avancées » du texte, soulignées par Simon Stiell : l’objectif inscrit noir sur blanc de tripler les énergies renouvelables et de doubler l’efficacité énergétique en 2030, l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et préjudices et la mise en place d’un cadre en matière d’adaptation.
Un compromis et non une victoire pour le climat
« Il s’agit d’une bouée de sauvetage pour l’action climatique, et non d’une ligne d’arrivée. Tous les gouvernements et toutes les entreprises doivent maintenant transformer ces engagements en résultats économiques concrets, sans délais », a prévenu le chef exécutif de l’ONU climat, rappelant que « nous nous dirigeons actuellement vers un réchauffement d’un peu moins de 3 degrés » d’ici la fin du siècle. Pour respecter l’Accord de Paris (COP 21) et l’objectif de maintenir la hausse des températures en dessous de 1,5 °C, l’ensemble des pays devront fournir de nouvelles contributions début 2025, décrivant leurs actions d’atténuation, d’adaptation, mais aussi les financements associés.
« Le signal est là, mais il est encore faible », a réagi le Réseau Action Climat France, qui s’inquiète que l’accord laisse une place aux « paris technologiques dangereux », comme la capture et le stockage de carbone (CCS). Même son de cloche du côté d’Oxfam France, qui regrette également que les financements pour accompagner les pays du Sud ne soient pas au rendez-vous. « Tous ceux qui luttent contre la crise climatique mondiale n’ont pas de quoi se réjouir de cette COP 28 décevante. Son résultat final est tout à fait inadéquat. Le pétrole, le charbon et le gaz ont encore gagné, mais ils ont dû lutter plus durement pour y parvenir et leur ère touche à sa fin », a ainsi souligné Nafkote Dabi, responsable de la politique sur le changement climatique d’Oxfam International.
SOURCE: https://www.actu-environnement.com
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