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Economie

L’absence de droits fonciers contribue à la pauvreté des petits exploitants de cacao

Le cacao est l’une des denrées les plus appréciées au monde, mais les petits exploitants qui le produisent vivent dans une extrême pauvreté

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Crédit photo : FINCA International

L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement en Côte d’Ivoire, d’où provient 45 % du cacao mondial, ne touche que 6 % des revenus du chocolat. Une récente étude en Côte d’Ivoire a révélé que les ménages de petits cacaoculteurs vivaient avec moins de 60 cents par jour et par habitant, un revenu bien inférieur au seuil de pauvreté mondial de 2 dollars par jour.

Pour aggraver les choses, les cultivateurs de cacao ont souvent un lien très précaire avec les terres dont ils dépendent. L’absence de droits fonciers formels peut pénaliser les communautés indigènes locales, ainsi que les descendants de migrants venus d’autres régions ou de pays voisins. Plus globalement, l’existence d’un régime foncier et de droits de propriété est de plus en plus considérée comme essentielle à l’élimination de la pauvreté, en raison du rôle de la terre dans la génération de revenus, la production alimentaire et le logement. Disposer de droits de propriété plus solides renforce le contrôle des agriculteurs sur leur principal actif et ouvre la possibilité de l’exploiter par le biais du crédit, ce qui améliore leur santé financière et leur résilience.

« Améliore la santé financière et la résilience des agriculteurs via leurs droits à la propriété »

Les préoccupations environnementales ajoutent encore une autre dimension à cette question. En théorie, les agriculteurs disposant de droits fonciers plus solides devraient être plus motivés pour investir dans des pratiques agricoles durables, telles que la plantation d’arbres d’ombrage, la rénovation de leurs exploitations et l’amélioration de l’entretien des arbres et des sols. Renforcer ces droits peut également atténuer la déforestation, qui est en grande partie due à la production de cacao en Côte d’Ivoire.

« Évaluation d’une initiative mondiale visant à aider les petits exploitants locaux à obtenir des titres de propriété pour leurs terres »

Pour résoudre ce problème, Meridia, une société dans laquelle FINCA a investi, a créé le Partenariat foncier de Côte d’Ivoire (CLAP), en collaboration avec l’Agence foncière rurale ivoirienne (AFOR), la coopération allemande, par l’intermédiaire de la GIZ, et un consortium de sociétés chocolatières mondiales, dont Hershey, Unilever et Barry Callebaut Cocoa Horizons Foundation. D’autres entreprises telles que Cargill, Ferrero, ETG et ECOM ont rejoint le CLAP depuis sa création. Le partenariat vise à aider les petits exploitants agricoles à obtenir des documents formels attestant de leurs droits.

La théorie du changement – bénéfices de l’accès aux droits fonciers

Notre étude d’impact se base sur une théorie du changement que nous avons élaborée pour le CLAP à partir d’entretiens avec des experts et de publications existantes. Étant donné que les résultats finaux, comme l’amélioration des pratiques agricoles, dépendent des actions futures des agriculteurs eux-mêmes, nous commençons par rechercher des signes indiquant que les activités de régularisation des titres fonciers engendrent des attitudes positives qui jetteront les bases d’un changement de comportement au fil du temps.

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Parmi les évolutions attendues figurent notamment une meilleure connaissance des droits et délimitations, une réduction de l’incidence des litiges (anticipés) et des revendications illégales, une moins grande crainte d’être expulsé et une amélioration de la sécurité (perçue). Chacune de ces améliorations perçues par les producteurs doit renforcer leur motivation à faire des investissements à plus long terme et à adopter de meilleures pratiques agricoles, ce qui, à terme, doit améliorer le bien-être de leurs familles.

Le régime actuel de propriété foncière informelle est particulièrement préjudiciable aux femmes, qui sont culturellement considérées comme des ouvrières agricoles, sans droits de propriété ni d’héritage propres. Sensibiliser la population à cette question et élargir l’accès des femmes aux titres fonciers légaux peut les aider à lutter contre cette forme d’oppression, qui perpétue l’inégalité entre les hommes et les femmes au fil des générations.

Nous pensons également qu’obtenir des titres de propriété confèrera aux agriculteurs une plus grande autonomie et un plus grand pouvoir de décision. Prendre le contrôle de leurs terres et de leurs décisions agricoles a le pouvoir d’accroître leur dignité, leur confiance en l’avenir et l’assurance de transmettre un héritage à leurs enfants. La formalisation des droits de propriété peut également améliorer les relations sociales, les voisins travaillant en paix sur leurs terres, quelle que soit leur origine.

« Les données de référence révèlent les obstacles que rencontrent les agriculteurs pour investir dans leurs terres et leur avenir »

Notre étude de référence a porté sur 626 cacaoculteurs participant à la phase initiale du programme du CLAP et sur un groupe de contrôle de 405 producteurs de régions comparables. Les résultats offrent quelques observations intéressantes sur les défis auxquels ils sont confrontés et sur leurs espoirs quant aux bénéfices potentiels de la sécurité foncière. Les résultats initiaux les plus marquants concernent la perception de leur santé financière.

Seuls 20 % des agriculteurs que nous avons interrogés disposaient de ressources suffisantes pour diversifier leurs cultures, ou d’autres sources de revenus pour améliorer leurs conditions de vie. Pour la grande majorité d’entre eux, en l’absence de ressources disponibles, le crédit est la seule option viable pour investir dans leurs terres. L’écrasante majorité de ceux qui ont pu accéder à des prêts au cours des saisons précédentes considèrent que le crédit leur a été très utile. Cependant, seul un très faible pourcentage d’agriculteurs (16 %) a pu bénéficier d’un prêt.

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Connaissant les obstacles, notamment l’absence de titres fonciers formels, les trois quarts des agriculteurs considèrent que leurs terres ne pourraient pas servir de garantie pour emprunter, et seul un sur cinq possède un compte bancaire. Les agriculteurs se trouvent dans une situation impossible : ils n’ont pas les revenus ou les actifs nécessaires pour bénéficier d’un prêt, ce qui les empêche de faire les investissements qui pourraient améliorer leur situation. Twitter logo

La promesse d’une meilleure santé financière et l’espoir d’un avenir meilleur

Dans ce contexte, nous avons constaté que même la perspective de pouvoir prétendre à un prêt peut considérablement augmenter les espoirs d’un avenir meilleur. En utilisant des modèles de régression étendus, nous avons constaté que la première étape des activités d’attribution de titres fonciers a eu un impact profond sur l’espoir que les actes fonciers formels ouvrent un accès au crédit dans le futur.

La part des agriculteurs qui pensent que les documents fonciers les aideront à accéder aux prêts est supérieure de 14 points de pourcentage dans le groupe de traitement, ce qui est directement attribuable aux activités du CLAP. Ce résultat concorde avec un autre indicateur significatif : les améliorations attendues de la situation financière globale de la famille. Le pourcentage d’agriculteurs déclarant un changement positif dans leurs attentes concernant leur situation financière est supérieur de 13 % dans le groupe de traitement – ce qui est, là encore, directement attribuable aux activités de sensibilisation et de cartographie du CLAP.

Nous avons observé d’autres effets, mais moins significatifs sur le plan statistique, tels que la diminution de la crainte d’être expulsés de leur parcelle, corroborée par d’autres indicateurs prometteurs mais pas encore significatifs, comme l’élaboration de plans futurs pour fertiliser les sols, procéder à des tailles ou appliquer des pesticides.

D’autres indicateurs sont systématiquement positifs, notamment l’amélioration des processus de transfert des droits fonciers, l’augmentation de la valeur des terres elles-mêmes, la planification à long terme et le bien-être général de la famille. Lors de l’enquête de suivi, qui aura lieu à la mi-2024, nous espérons constater que ces impacts se sont accrus après la remise des titres fonciers formels.

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SOURCE: https://www.findevgateway.org/fr

Economie

IPP MAYUMBA : Actualisation contractuelle pour livrer dès 2025 les premiers mégawatts

Au regard de la crise énergétique qui sévit dans le sud du Gabon, l’Etat Gabonais et ses
partenaires au développement, notamment Perenco et Gabon Power Company (GPC)
une entité du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), ont révisé le
protocole d’accord du projet de la centrale thermique à gaz IPP MAYUMBA.

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IPP MAYUMBA - Actualisation contractuelle pour livrer

Au regard de la crise énergétique qui sévit dans le sud du Gabon, l’État Gabonais et ses
partenaires au développement, notamment Perenco et Gabon Power Company (GPC)
une entité du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), ont révisé le
protocole d’accord du projet de la centrale thermique à gaz IPP MAYUMBA.

L’objectif est de réaliser d’ici à 2025 une première phase qui produira près de 9 MW
d’électricité. Cet engagement a été légalisé par la signature d’un avenant au protocole
d’accord du projet, réunissant en qualité de signataires les Ministres de l’Énergie,
Jeannot KALIMA, celui de l’Économie, Mays MOUISSI, des Comptes Publics, Charles
M’BA, et du Pétrole, Marcel ABEKE, ainsi que le Directeur Général de Gabon Power
Company (GPC), Philippe Jr. OSSOUCAH, et son homologue de Perenco, Adrien
BROCHE.

Concernant l’installation de production, sa puissance installée pourra être étendue
jusqu’à 50 MW dans les phases suivantes. Ainsi, la revue de certaines dispositions de ce
contrat confère aux deux sponsors les responsabilités suivantes :
Impact social : 80 000 foyers, connectés au réseau interconnecté de la Nyanga et la Ngounié et près de 450 emplois Perenco construira une infrastructure de production d’électricité dont la puissance totale avoisinera les 10MW dotée d’un gazoduc et des équipements associés reliant leur champs pétroliers offshore au site de la centrale thermique de Mayumba. Quant à Gabon Power Company (GPC), elle procédera au raccordement de la future centrale au réseau existant de la ville de Mayumba, à la construction d’une ligne 30kV de 100km entre Mayumba et Tchibanga pour l’électrification des zones rurales le long de l’axe Mayumba- Tchibanga. Il s’agira aussi, de connecter la future centrale au réseau existant de la ville de Mayumba, de l’aménagement des Voiries et Réseaux Divers, ainsi que d’autres
infrastructures connexes

Sur le volet social, ce projet impactera positivement environ 80 000 foyers, connectés au réseau interconnecté de la Nyanga et la Ngounié. De plus, près de 450 emplois, prioritairement réservés aux Gabonais seront créés. Sans oublier, les passations de marché qui seront cédées aux entreprises locales dans le cadre de l’exécution des travaux. Pour le volet économique, ce projet valorisera nos ressources gazières et permettra de relancer plusieurs grands projets tant attendus du secteur minier, forestier et portuaire, notamment celui du port en eau profonde de Mayumba.

Donc la réalisation de la première phase de la centrale thermique à gaz IPP Mayumba,
vise à apporter une solution rapide à la crise énergétique qui sévit dans le sud du Gabon
et qui impact profondément nos concitoyens. Pour M. Jeannot KALIMA, Ministre de
l’Energie et des Ressources Hydraulique :« Le travail réalisé par l’ensemble des équipes
a permis aux experts du sujet de se pencher sur la question afin que nous puissions
réaliser cette signature aujourd’hui. Merci à eux ! Toutefois, nous avons déjà commencé
à analyser les moyens pour développer les prochaines phases et nous osons espérer
que cette étape tant attendue nous permettra de respecter les délais. »

« …Un pas significatif vers l’autonomie énergétique du Gabon, au bénéfice des
populations »


Quant à M. Adrien BROCHE, Directeur Général de Perenco c’est exprimé : « Ce projet structurant qui intègre les champs gaziers du sud, réduira le torchage et valorisera les ressources gazières du Gabon. Nous sommes donc fiers d’apporter une réponse technique, d’un montant de 50 Milliards d’ici 2025 et nous ferons tout notre possible pour passer les commandes du pipeline afin de respecter les délais prévus ».

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Et M. Philippe Jr. OSSOUCAH, Directeur Général du Gabon Power Company (GPC) de
déclarr : « Face à l’urgence de la crise énergétique dans le sud du Gabon, GPC, l’entité
du FGIS, réitère son engagement à tout mettre en œuvre, afin de réaliser rapidement
cette première phase du projet. Cela comprend, entre autres le raccordement au réseau
existant de la ville de Mayumba et la construction d’une ligne de 30kV entre Tchibanga
afin d’électrifier les villages le long de cet axe. C’est donc un pas significatif vers
l’autonomie énergétique du Gabon, au bénéfice des populations »

Source : www.gpc-gabon.com et : www.fgis-gabon.com

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Economie

Les coupures d’internet occasionnent des pertes financières énormes en centaine de millions de francs CFA

Depuis le 14 mars 2024, plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les
câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la
connexion Internet. D’autres pays comme le Cameroun qui dispose en plus du SAIL
(South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le
Brésil au Cameroun, subit des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. ”
On peut évaluer les pertes au Cameroun à environ 500 millions de francs CFA par
jour”

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Les coupures d’internet occasionnent des pertes

Depuis le 14 mars 2024, plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les
câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la
connexion Internet. D’autres pays comme le Cameroun qui dispose en plus du SAIL
(South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le
Brésil au Cameroun, subit des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. ”
On peut évaluer les pertes au Cameroun à environ 500 millions de francs CFA par
jour”

M. Beaugas ORAIN DJOYUM, directeur général du cabinet de veille stratégique, d’e-
Réputation, de Personal branding et de Nation branding ICT Media STRATEGIES,
évalue dans les lignes ci-dessous, les conséquences de ces coupures et perturbations
de l’Internet au Cameroun et rappelle la place incontournable qu’occupe Internet
aujourd’hui dans nos vies et l’évolution des organisations, institutions, PME, entreprises
et particuliers.
Selon Beaugas ORAIN DJOYUM, pour de nombreuses institutions, organisations et
personnes, Internet est devenu ce qu’est l’air pour chaque être vivant. Nécessaire,
indispensable, bénéfique et vital. Nous vivons une ère digitale où le monde est
définitivement devenu un village planétaire. Les affaires se font en ligne ; les contrats et
partenariats se font en ligne ; les ventes se font en ligne. Tout ce qui entraîne la
multiplication et la diversification des moyens de communication en ligne.

« Qu’importe votre activité, si vous travaillez aujourd’hui, en 2024, dans l’ère du tout numérique, sans faire usage de l’Internet ou de ses ressources, cela veut dire que vous devez questionner votre démarche et remettre en cause vos méthodes de travail. »

Beaugas ORAIN DJOYUM affirme que l’impact, bien que n’ayant pas des outils pour le
mesurer en temps réel, est considérable. Et ceci à tous les niveaux aussi bien pour les
PME que les entreprises qui font leur chiffre d’affaires exclusivement avec ou sur
Internet. Il en est de même pour de nombreux commerçants et particuliers qui utilisent
Internet pour faire la promotion et la vente de leurs produits et services.

Le ICT Media STRATEGIES dont il est le directeur général, est spécialisé dans la veille
stratégique, l’e-réputation et la régie publicitaire web. « Sans Internet, nous sommes
sans ressources. Sans Internet, pas de travail. Donc, pas d’argent. »

« L’impact socioéconomique peut être d’environ 500 millions de francs CFA de perte journalière. »

En clair, sans Internet, des PME vont fermer boutique ou réorienter complètement leurs
activités. Dès qu’il y a coupure ou perturbation sur les réseaux internet, il est impossible
aux PMLE, aux Startups et entreprises, de proposer à leurs clients et aux organisateurs
d’événements leurs services de live streaming professionnel sur Facebook, X et
YouTube. Parce que dit-il, « avec l’incident qui a affecté les câbles sous-marins à fibre
optique desservant le Cameroun, nous avons une connexion internet hyper lente ayant
un débit montant d’à peine 1 Mbps. Impossible de tenter de faire un live streaming
Professionnel avec ce débit. Et si par hasard, vous réussissez à avoir une connexion
Internet via satellite et parvenez à réaliser le live, il y aura moins d’internautes connectés
au live, car ceux-ci ont les soucis de connexion Internet. 

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Du coup, cela occasionne un important manque à gagner financier non seulement pour
leur cabinet, mais également pour leurs clients qui souhaitent toucher et vendre au
maximum d’internautes et aussi et surtout moins d’argent pour le fisc camerounais, car
ils paient aussi des impôts.

Des pertes considérables pour toutes les activités socioéconomiques

Il en est de même pour les jeunes qui vendent simplement leurs produits et services en
postant sur leurs comptes et sur leurs statuts Facebook, WhatsApp, Instagram ou
YouTube. Parfois sur leur site web. Tout le monde est perdant dans cette affaire. Tous les
cinq millions d’utilisateurs des réseaux sociaux du Cameroun sont affectés à des degrés
divers.


Le coût de ces perturbations (les pertes) sur l’économie camerounaise selon une
institution au Cameroun qui a personnellement fait une étude sur le manque à gagner
des coupures d’Internet par jour est important. Encore que cela est complexe à réaliser
dans la mesure où les types de données à utiliser pour quantifier l’impact de ces
coupures et perturbations de la connexion internet sont nombreuses et parfois très peu
saisissables. « Car même les acteurs du secteur informel subissent les répercussions
parfois plus importantes de l’indisponibilité ou de la mauvaise qualité de la connexion
Internet » précise-t-il.

Par contre, selon les données des trois organisations International Crisis Group, Internet
Sans Frontières et Access Now qui ont fait des estimations en 2018 sur le coût des
pertes liées à la coupure de l’Internet dans deux régions du Cameroun, elles ont évalué
en moyenne, une estimation de 44,7 millions de francs CFA de pertes par jour pendant
les 246 jours de coupures d’Internet dans deux régions du Cameroun en 2018.

Si l’on va sur la base de la moyenne de ces données pour les autres régions du pays et
considérant les dix régions du Cameroun et le nombre sans cesse croissant des
utilisateurs Internet au Cameroun (de 6,13 millions d’utilisateurs Internet en 2018 à 12,7
millions d’internautes en 2024, selon Datareportal), l’on peut estimer que pour une seule
journée de coupure de l’Internet au Cameroun, l’impact socioéconomique peut-être
d’environ 500 millions de francs CFA de perte journalière. Dans un même scénario, les
pays de la région CEMAC – CEEAC et leurs entreprises, qui subissent les mêmes
coupures et perturbations, perdent autant que le Cameroun ou davantage selon les
volumes des activités socioéconomiques.

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Source : https://www.digitalbusiness.africa/beaugas

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Economie

Baromètre sur la féminisation des instances de gouvernance des 200 plus grandes banques africaines :État des lieux

Sur les 198 banques analysées sur les 200 ciblées, 174 ont publié le nom de leur
Président du Conseil d’Administration (PCA) soit un taux de 87,87 %. L’Afrique de
l’Ouest occupe la première position avec 49 banques sur 174, soit un taux de 28,16 %,
qui ont publié le nom de leur Président de Conseil d’Administration. Avec 20 banques sur
174, soit un taux de 11,19 %, qui ont publié le nom de leur PCA, l’Afrique Centrale est la
dernière sous-région. Sur ces 174 banques africaines’, 389 membres sur 1 602 sont des
femmes soit un taux de féminisation de 24,28 %.

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Baromètre sur la féminisation des instances

Sur les 198 banques analysées sur les 200 ciblées, 174 ont publié le nom de leur
Président du Conseil d’Administration (PCA) soit un taux de 87,87 %. L’Afrique de
l’Ouest occupe la première position avec 49 banques sur 174, soit un taux de 28,16 %,
qui ont publié le nom de leur Président de Conseil d’Administration. Avec 20 banques sur
174, soit un taux de 11,19 %, qui ont publié le nom de leur PCA, l’Afrique Centrale est la
dernière sous-région. Sur ces 174 banques africaines’, 389 membres sur 1 602 sont des
femmes soit un taux de féminisation de 24,28 %.

En effet, sur les 174 banques africaines ayant publié le nom de leur PCA, 26 sont des
femmes soit un taux de féminisation de 14,94 %. L’Afrique de l’Ouest occupe la première
place avec 9 femmes Présidentes du Conseil d’Administration sur 26, soit un taux de
34,61 %. L’Afrique Centrale et l’Afrique du Nord sont les deux dernières sous-régions
avec respectivement 2 femmes Présidentes du Conseil d’Administration sur 26, soit un
taux de 12,16 %. Au total, sur ces 174 banques africaines, 389 membres sur 1 602 sont
des femmes soit un taux de féminisation de 24,28 %. L’Afrique de l’Ouest occupe la
première place avec 140 femmes sur 389, soit un taux de féminisation de 35,98 %.
L’Afrique Centrale est la dernière sous-région avec 36 femmes sur 389, soit un taux de
féminisation de 9,25 %.

Très faible taux de féminisation des banques africaines

4 banques africaines ont un taux de féminisation du CA supérieur à 50,00 % : STANBIC
BANK UGANDA, ECOBANK BURKINA, GUARANTY TRUST BANK NIGERIA et
STANDARD CHARTERED BANK KENYA. Alors que 6 autres banques africaines ont un
Conseil d’Administration paritaire. Il s’agit entre autres de : ACCESS BANK RWANDA,
BIDVEST BANK, KCB KENYA, NCBA UGANDA, RAND MERCHANT BANK – NIGERIA
et UNITED BANK FOR AFRICA NIGERIA. Outre ces 10 banques féminisantes, 12
banques africaines n’ont aucune femme au Conseil d’Administration.

Par ailleurs, sur les 198 banques analysées, 170 ont publié le nom de leur Directeur
Général (DG) soit un taux de 85,85 %. L’Afrique de l’Ouest occupe la première position

avec 51 banques sur 170, soit un taux de 30,00 % qui ont publié le nom de leur DG.
Avec 19 banques sur 170, soit un taux de 11,17 %, qui ont publié le nom de leur DG,
l’Afrique Centrale est la dernière sous-région. Au total, sur les 170 banques ayant publié
le nom de leur DG, ce sont seulement 28 femmes au rang de directeur général, soit un
taux de féminisation de 16,64 %.

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Un taux de féminisation mineure à tous les niveaux et l’Afrique centrale au bas de
l’échelle

Quant aux 198 banques analysées, seulement 142 ont publié la composition de leur
Comité de Direction (CODIR) / Comité Exécutif (COMEX) soit un taux de 71,71 %.
L’Afrique de l’Est occupe la première position avec 45 banques sur 142, soit un taux de
31,69 %, qui ont publié la composition de leur CODIR / COMEX. Avec 12 banques sur
142, soit un taux de 8,45 %, qui ont publié la composition de leur CODIR / COMEX,
l’Afrique Centrale est la dernière sous-région.

Sur les 142 banques africaines ayant publié la composition de leur CODIR / COMEX,
460 membres sur 1 749 sont des femmes soit un taux de féminisation de 26,30 %.
L’Afrique de l’Est occupe la première place avec 138 femmes sur 460, soit un taux de
féminisation de 30,00 %. L’Afrique Centrale est la dernière sous-région avec 37 femmes
sur 460, soit un taux de féminisation de 8,04 %.

6 banques africaines ont un taux de féminisation du CODIR / COMEX supérieur à
50,00% : DEVELOPMENT FINANCE CO. OF UGANDA, STANBIC BANK BOTSWANA,
STANDARD CHARTERED BANK GHANA, GUARANTY TRUST BANK KENYA, SBM
BANK MAURITIUS et CITIBANK NIGERIA. 4 autres banques africaines ont un CODIR /
COMEX paritaire : ABSA BANK MOZAMBIQUE, LESOTHO POST BANK, BIDVEST
BANK et MIDDLE EAST BANK KENYA. Cependant,22 banques africaines n’ont aucune
femme au CODIR / COMEX.

Source : DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) : https://doinggoodinafrica.com Et www.ia-rse.com

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