Economie
Résister aux chocs financiers et construire des économies africaines résilientes au changement climatique
Les 58es Assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement et les 49es Assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement se sont officiellement ouvertes le 22 mai écoulé à Charm el-Cheik en Egypte, sur un vibrant appel des dirigeants africains à accroître les financements pour atteindre les objectifs urgents d’action climatique de l’Afrique. Les besoins cumulés de l’Afrique en matière de financement climatique aient été estimés à 2 700 milliards de dollars entre 2020 et 2030. Malheureusement, les ressources de financement climatique ne parviennent à l’Afrique qu’au compte-gouttes. « L’Afrique ne reçoit que 3 % du financement climatique mondial, dont 14 % proviennent du secteur privé, ce qui est le taux le plus bas au monde.
Dans son allocution de bienvenue, M. Adesina a attiré l’attention sur l’énorme déficit de ressources pour l’action climatique. Il a déclaré que bien que les besoins cumulés de l’Afrique en matière de financement climatique aient été estimés à 2 700 milliards de dollars entre 2020 et 2030, « les ressources de financement climatique ne parviennent à l’Afrique qu’au compte-gouttes. « L’Afrique ne reçoit que 3 % du financement climatique mondial, dont 14 % proviennent du secteur privé, ce qui est le taux le plus bas au monde », a déclaré M. Adesina.
Placées cette année sous le thème, « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique », les Assemblées annuelles réunissent le Conseil des gouverneurs de la banque représentant ses 81 pays actionnaires, les partenaires au développement, ainsi que des représentants du secteur privé et des organisations de la société civile.
Mobiliser des capitaux pour faire face aux changements climatiques
Pour le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, les défis complexes auxquels sont confrontés les pays du monde entier, et en particulier ceux d’Afrique, nécessitent des solutions qu’il a qualifiées de créatives. « Cela nécessite des idées non traditionnelles pour explorer des options de financement, pour contribuer à faire avancer les projets indispensables, en particulier dans les domaines de la lutte contre les défis posés par les changements climatiques et du développement durable », a-t-il déclaré.
Citant des statistiques de la Banque africaine de développement et des Nations unies, il a noté que l’Afrique avait besoin de 144 milliards de dollars par an pour faire face aux répercussions de la pandémie de Covid-19, de 108 milliards de dollars pour financer des projets d’adaptation et moderniser les infrastructures, et de 200 milliards de dollars pour atteindre les Objectifs de développement durable. « Les événements organisés dans le cadre de la présente édition des Assemblées annuelles […] représentent une occasion exceptionnelle de partager des connaissances et des expertises et de fournir le soutien technique nécessaire pour faire face aux implications des changements climatiques », a affirmé le président Al-Sissi.
Quant au président de l’Union des Comores et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani, a fait valoir que le ralentissement des taux de croissance du PIB à travers l’Afrique nécessitait « des ressources importantes pour les pays les plus exposés à l’impact des changements climatiques ». Pourtant, il existe encore « des opportunités de croissance économique verte, si nous mobilisons notre secteur privé », a soutenu M. Assoumani.
Créer un Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique
A l’occasion de cet événement d’envergure, M. Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, a lui aussi, exprimé son accord avec le choix opportun du thème des Assemblées annuelles. Il a souligné l’impact dévastateur des changements climatiques sur l’Afrique, sous la forme d’inondations et de sécheresses, qui ont freiné la croissance du PIB du continent.
« Installer une usine de précurseurs de batteries au lithium-ion en Afrique pour exploiter le marché mondial de plus de 388 milliards de dollars des véhicules électriques »
À l’unisson des autres intervenants, Hassan Abdalla, président du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement et gouverneur de la Banque centrale d’Égypte, est convaincu que le thème « couvre toutes les questions d’importance régionale et mondiale, en particulier l’importance de mobiliser des capitaux pour faire face aux changements climatiques. »
« La réalisation de nos objectifs économiques dépend de la solidité des institutions avec à leur tête la Banque africaine de développement, qui joue un rôle de pionnier dans le financement du développement des économies », a rappelé M. Abdalla.
Enfin, M. Adesina a déclaré que la Banque africaine de développement avait fait preuve de leadership en proposant des solutions innovantes à ses pays membres. Il a cité le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique qui vise à mobiliser 25 milliards de dollars pour l’adaptation aux changements climatiques en partenariat avec le Centre mondial pour l’adaptation. Selon lui, l’Afrique est bien placée pour attirer des milliards de dollars d’investissements privés pour l’écologisassions des systèmes de transport mondiaux, alors que le monde opère une transition vers les véhicules électriques. « En effet, l’Afrique possède 80 % des gisements mondiaux de platine, 50 % des gisements de cobalt, 40 % des gisements de nickel et d’importants gisements de lithium », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que l’Afrique devait se lancer dans la fabrication de batteries au lithium ion pour exploiter le marché de plus de 388 milliards de dollars des véhicules électriques. Et ce pour une bonne raison : « le coût de l’établissement d’une usine de précurseurs de batteries au lithium-ion en Afrique est trois fois moins élevé qu’aux États-Unis ou en Chine », a-t-il proposé.
SOURCE : www.AfDB.org
Economie
IPP MAYUMBA : Actualisation contractuelle pour livrer dès 2025 les premiers mégawatts
Au regard de la crise énergétique qui sévit dans le sud du Gabon, l’Etat Gabonais et ses
partenaires au développement, notamment Perenco et Gabon Power Company (GPC)
une entité du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), ont révisé le
protocole d’accord du projet de la centrale thermique à gaz IPP MAYUMBA.
Au regard de la crise énergétique qui sévit dans le sud du Gabon, l’État Gabonais et ses
partenaires au développement, notamment Perenco et Gabon Power Company (GPC)
une entité du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), ont révisé le
protocole d’accord du projet de la centrale thermique à gaz IPP MAYUMBA.
L’objectif est de réaliser d’ici à 2025 une première phase qui produira près de 9 MW
d’électricité. Cet engagement a été légalisé par la signature d’un avenant au protocole
d’accord du projet, réunissant en qualité de signataires les Ministres de l’Énergie,
Jeannot KALIMA, celui de l’Économie, Mays MOUISSI, des Comptes Publics, Charles
M’BA, et du Pétrole, Marcel ABEKE, ainsi que le Directeur Général de Gabon Power
Company (GPC), Philippe Jr. OSSOUCAH, et son homologue de Perenco, Adrien
BROCHE.
Concernant l’installation de production, sa puissance installée pourra être étendue
jusqu’à 50 MW dans les phases suivantes. Ainsi, la revue de certaines dispositions de ce
contrat confère aux deux sponsors les responsabilités suivantes :
Impact social : 80 000 foyers, connectés au réseau interconnecté de la Nyanga et la Ngounié et près de 450 emplois Perenco construira une infrastructure de production d’électricité dont la puissance totale avoisinera les 10MW dotée d’un gazoduc et des équipements associés reliant leur champs pétroliers offshore au site de la centrale thermique de Mayumba. Quant à Gabon Power Company (GPC), elle procédera au raccordement de la future centrale au réseau existant de la ville de Mayumba, à la construction d’une ligne 30kV de 100km entre Mayumba et Tchibanga pour l’électrification des zones rurales le long de l’axe Mayumba- Tchibanga. Il s’agira aussi, de connecter la future centrale au réseau existant de la ville de Mayumba, de l’aménagement des Voiries et Réseaux Divers, ainsi que d’autres
infrastructures connexes
Sur le volet social, ce projet impactera positivement environ 80 000 foyers, connectés au réseau interconnecté de la Nyanga et la Ngounié. De plus, près de 450 emplois, prioritairement réservés aux Gabonais seront créés. Sans oublier, les passations de marché qui seront cédées aux entreprises locales dans le cadre de l’exécution des travaux. Pour le volet économique, ce projet valorisera nos ressources gazières et permettra de relancer plusieurs grands projets tant attendus du secteur minier, forestier et portuaire, notamment celui du port en eau profonde de Mayumba.
Donc la réalisation de la première phase de la centrale thermique à gaz IPP Mayumba,
vise à apporter une solution rapide à la crise énergétique qui sévit dans le sud du Gabon
et qui impact profondément nos concitoyens. Pour M. Jeannot KALIMA, Ministre de
l’Energie et des Ressources Hydraulique :« Le travail réalisé par l’ensemble des équipes
a permis aux experts du sujet de se pencher sur la question afin que nous puissions
réaliser cette signature aujourd’hui. Merci à eux ! Toutefois, nous avons déjà commencé
à analyser les moyens pour développer les prochaines phases et nous osons espérer
que cette étape tant attendue nous permettra de respecter les délais. »
« …Un pas significatif vers l’autonomie énergétique du Gabon, au bénéfice des
populations »
Quant à M. Adrien BROCHE, Directeur Général de Perenco c’est exprimé : « Ce projet structurant qui intègre les champs gaziers du sud, réduira le torchage et valorisera les ressources gazières du Gabon. Nous sommes donc fiers d’apporter une réponse technique, d’un montant de 50 Milliards d’ici 2025 et nous ferons tout notre possible pour passer les commandes du pipeline afin de respecter les délais prévus ».
Et M. Philippe Jr. OSSOUCAH, Directeur Général du Gabon Power Company (GPC) de
déclarr : « Face à l’urgence de la crise énergétique dans le sud du Gabon, GPC, l’entité
du FGIS, réitère son engagement à tout mettre en œuvre, afin de réaliser rapidement
cette première phase du projet. Cela comprend, entre autres le raccordement au réseau
existant de la ville de Mayumba et la construction d’une ligne de 30kV entre Tchibanga
afin d’électrifier les villages le long de cet axe. C’est donc un pas significatif vers
l’autonomie énergétique du Gabon, au bénéfice des populations »
Source : www.gpc-gabon.com et : www.fgis-gabon.com
Economie
Les coupures d’internet occasionnent des pertes financières énormes en centaine de millions de francs CFA
Depuis le 14 mars 2024, plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les
câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la
connexion Internet. D’autres pays comme le Cameroun qui dispose en plus du SAIL
(South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le
Brésil au Cameroun, subit des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. ”
On peut évaluer les pertes au Cameroun à environ 500 millions de francs CFA par
jour”
Depuis le 14 mars 2024, plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les
câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la
connexion Internet. D’autres pays comme le Cameroun qui dispose en plus du SAIL
(South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le
Brésil au Cameroun, subit des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. ”
On peut évaluer les pertes au Cameroun à environ 500 millions de francs CFA par
jour”
M. Beaugas ORAIN DJOYUM, directeur général du cabinet de veille stratégique, d’e-
Réputation, de Personal branding et de Nation branding ICT Media STRATEGIES,
évalue dans les lignes ci-dessous, les conséquences de ces coupures et perturbations
de l’Internet au Cameroun et rappelle la place incontournable qu’occupe Internet
aujourd’hui dans nos vies et l’évolution des organisations, institutions, PME, entreprises
et particuliers.
Selon Beaugas ORAIN DJOYUM, pour de nombreuses institutions, organisations et
personnes, Internet est devenu ce qu’est l’air pour chaque être vivant. Nécessaire,
indispensable, bénéfique et vital. Nous vivons une ère digitale où le monde est
définitivement devenu un village planétaire. Les affaires se font en ligne ; les contrats et
partenariats se font en ligne ; les ventes se font en ligne. Tout ce qui entraîne la
multiplication et la diversification des moyens de communication en ligne.
« Qu’importe votre activité, si vous travaillez aujourd’hui, en 2024, dans l’ère du tout numérique, sans faire usage de l’Internet ou de ses ressources, cela veut dire que vous devez questionner votre démarche et remettre en cause vos méthodes de travail. »
Beaugas ORAIN DJOYUM affirme que l’impact, bien que n’ayant pas des outils pour le
mesurer en temps réel, est considérable. Et ceci à tous les niveaux aussi bien pour les
PME que les entreprises qui font leur chiffre d’affaires exclusivement avec ou sur
Internet. Il en est de même pour de nombreux commerçants et particuliers qui utilisent
Internet pour faire la promotion et la vente de leurs produits et services.
Le ICT Media STRATEGIES dont il est le directeur général, est spécialisé dans la veille
stratégique, l’e-réputation et la régie publicitaire web. « Sans Internet, nous sommes
sans ressources. Sans Internet, pas de travail. Donc, pas d’argent. »
« L’impact socioéconomique peut être d’environ 500 millions de francs CFA de perte journalière. »
En clair, sans Internet, des PME vont fermer boutique ou réorienter complètement leurs
activités. Dès qu’il y a coupure ou perturbation sur les réseaux internet, il est impossible
aux PMLE, aux Startups et entreprises, de proposer à leurs clients et aux organisateurs
d’événements leurs services de live streaming professionnel sur Facebook, X et
YouTube. Parce que dit-il, « avec l’incident qui a affecté les câbles sous-marins à fibre
optique desservant le Cameroun, nous avons une connexion internet hyper lente ayant
un débit montant d’à peine 1 Mbps. Impossible de tenter de faire un live streaming
Professionnel avec ce débit. Et si par hasard, vous réussissez à avoir une connexion
Internet via satellite et parvenez à réaliser le live, il y aura moins d’internautes connectés
au live, car ceux-ci ont les soucis de connexion Internet.
Du coup, cela occasionne un important manque à gagner financier non seulement pour
leur cabinet, mais également pour leurs clients qui souhaitent toucher et vendre au
maximum d’internautes et aussi et surtout moins d’argent pour le fisc camerounais, car
ils paient aussi des impôts.
Des pertes considérables pour toutes les activités socioéconomiques
Il en est de même pour les jeunes qui vendent simplement leurs produits et services en
postant sur leurs comptes et sur leurs statuts Facebook, WhatsApp, Instagram ou
YouTube. Parfois sur leur site web. Tout le monde est perdant dans cette affaire. Tous les
cinq millions d’utilisateurs des réseaux sociaux du Cameroun sont affectés à des degrés
divers.
Le coût de ces perturbations (les pertes) sur l’économie camerounaise selon une
institution au Cameroun qui a personnellement fait une étude sur le manque à gagner
des coupures d’Internet par jour est important. Encore que cela est complexe à réaliser
dans la mesure où les types de données à utiliser pour quantifier l’impact de ces
coupures et perturbations de la connexion internet sont nombreuses et parfois très peu
saisissables. « Car même les acteurs du secteur informel subissent les répercussions
parfois plus importantes de l’indisponibilité ou de la mauvaise qualité de la connexion
Internet » précise-t-il.
Par contre, selon les données des trois organisations International Crisis Group, Internet
Sans Frontières et Access Now qui ont fait des estimations en 2018 sur le coût des
pertes liées à la coupure de l’Internet dans deux régions du Cameroun, elles ont évalué
en moyenne, une estimation de 44,7 millions de francs CFA de pertes par jour pendant
les 246 jours de coupures d’Internet dans deux régions du Cameroun en 2018.
Si l’on va sur la base de la moyenne de ces données pour les autres régions du pays et
considérant les dix régions du Cameroun et le nombre sans cesse croissant des
utilisateurs Internet au Cameroun (de 6,13 millions d’utilisateurs Internet en 2018 à 12,7
millions d’internautes en 2024, selon Datareportal), l’on peut estimer que pour une seule
journée de coupure de l’Internet au Cameroun, l’impact socioéconomique peut-être
d’environ 500 millions de francs CFA de perte journalière. Dans un même scénario, les
pays de la région CEMAC – CEEAC et leurs entreprises, qui subissent les mêmes
coupures et perturbations, perdent autant que le Cameroun ou davantage selon les
volumes des activités socioéconomiques.
Source : https://www.digitalbusiness.africa/beaugas
Economie
Baromètre sur la féminisation des instances de gouvernance des 200 plus grandes banques africaines :État des lieux
Sur les 198 banques analysées sur les 200 ciblées, 174 ont publié le nom de leur
Président du Conseil d’Administration (PCA) soit un taux de 87,87 %. L’Afrique de
l’Ouest occupe la première position avec 49 banques sur 174, soit un taux de 28,16 %,
qui ont publié le nom de leur Président de Conseil d’Administration. Avec 20 banques sur
174, soit un taux de 11,19 %, qui ont publié le nom de leur PCA, l’Afrique Centrale est la
dernière sous-région. Sur ces 174 banques africaines’, 389 membres sur 1 602 sont des
femmes soit un taux de féminisation de 24,28 %.
Sur les 198 banques analysées sur les 200 ciblées, 174 ont publié le nom de leur
Président du Conseil d’Administration (PCA) soit un taux de 87,87 %. L’Afrique de
l’Ouest occupe la première position avec 49 banques sur 174, soit un taux de 28,16 %,
qui ont publié le nom de leur Président de Conseil d’Administration. Avec 20 banques sur
174, soit un taux de 11,19 %, qui ont publié le nom de leur PCA, l’Afrique Centrale est la
dernière sous-région. Sur ces 174 banques africaines’, 389 membres sur 1 602 sont des
femmes soit un taux de féminisation de 24,28 %.
En effet, sur les 174 banques africaines ayant publié le nom de leur PCA, 26 sont des
femmes soit un taux de féminisation de 14,94 %. L’Afrique de l’Ouest occupe la première
place avec 9 femmes Présidentes du Conseil d’Administration sur 26, soit un taux de
34,61 %. L’Afrique Centrale et l’Afrique du Nord sont les deux dernières sous-régions
avec respectivement 2 femmes Présidentes du Conseil d’Administration sur 26, soit un
taux de 12,16 %. Au total, sur ces 174 banques africaines, 389 membres sur 1 602 sont
des femmes soit un taux de féminisation de 24,28 %. L’Afrique de l’Ouest occupe la
première place avec 140 femmes sur 389, soit un taux de féminisation de 35,98 %.
L’Afrique Centrale est la dernière sous-région avec 36 femmes sur 389, soit un taux de
féminisation de 9,25 %.
Très faible taux de féminisation des banques africaines
4 banques africaines ont un taux de féminisation du CA supérieur à 50,00 % : STANBIC
BANK UGANDA, ECOBANK BURKINA, GUARANTY TRUST BANK NIGERIA et
STANDARD CHARTERED BANK KENYA. Alors que 6 autres banques africaines ont un
Conseil d’Administration paritaire. Il s’agit entre autres de : ACCESS BANK RWANDA,
BIDVEST BANK, KCB KENYA, NCBA UGANDA, RAND MERCHANT BANK – NIGERIA
et UNITED BANK FOR AFRICA NIGERIA. Outre ces 10 banques féminisantes, 12
banques africaines n’ont aucune femme au Conseil d’Administration.
Par ailleurs, sur les 198 banques analysées, 170 ont publié le nom de leur Directeur
Général (DG) soit un taux de 85,85 %. L’Afrique de l’Ouest occupe la première position
avec 51 banques sur 170, soit un taux de 30,00 % qui ont publié le nom de leur DG.
Avec 19 banques sur 170, soit un taux de 11,17 %, qui ont publié le nom de leur DG,
l’Afrique Centrale est la dernière sous-région. Au total, sur les 170 banques ayant publié
le nom de leur DG, ce sont seulement 28 femmes au rang de directeur général, soit un
taux de féminisation de 16,64 %.
Un taux de féminisation mineure à tous les niveaux et l’Afrique centrale au bas de
l’échelle
Quant aux 198 banques analysées, seulement 142 ont publié la composition de leur
Comité de Direction (CODIR) / Comité Exécutif (COMEX) soit un taux de 71,71 %.
L’Afrique de l’Est occupe la première position avec 45 banques sur 142, soit un taux de
31,69 %, qui ont publié la composition de leur CODIR / COMEX. Avec 12 banques sur
142, soit un taux de 8,45 %, qui ont publié la composition de leur CODIR / COMEX,
l’Afrique Centrale est la dernière sous-région.
Sur les 142 banques africaines ayant publié la composition de leur CODIR / COMEX,
460 membres sur 1 749 sont des femmes soit un taux de féminisation de 26,30 %.
L’Afrique de l’Est occupe la première place avec 138 femmes sur 460, soit un taux de
féminisation de 30,00 %. L’Afrique Centrale est la dernière sous-région avec 37 femmes
sur 460, soit un taux de féminisation de 8,04 %.
6 banques africaines ont un taux de féminisation du CODIR / COMEX supérieur à
50,00% : DEVELOPMENT FINANCE CO. OF UGANDA, STANBIC BANK BOTSWANA,
STANDARD CHARTERED BANK GHANA, GUARANTY TRUST BANK KENYA, SBM
BANK MAURITIUS et CITIBANK NIGERIA. 4 autres banques africaines ont un CODIR /
COMEX paritaire : ABSA BANK MOZAMBIQUE, LESOTHO POST BANK, BIDVEST
BANK et MIDDLE EAST BANK KENYA. Cependant,22 banques africaines n’ont aucune
femme au CODIR / COMEX.
Source : DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) : https://doinggoodinafrica.com Et www.ia-rse.com
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