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Présentation de la CAISTAB
Créée par décret N°831/MINECOFIN du 30 septembre 1971, la Direction Générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation (DGCSP), communément appelée la CAISTAB est un Etablissement public doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière (PPP)
Placée sous tutelle du Ministère de l’Economie et de la Relance, la CAISTAB s’articule autour de deux principales Directions Techniques : la Direction de la Caisse Cacao/Café et la Direction de la Caisse Hydrocarbures
La direction en charge des activites cacao-cafe
La Direction en charge des Activités Cacao-café (DCCC) est une entité opérationnelle de la Direction Générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation (CAISTAB). Elle assure deux principaux domaines à savoir la production et la commercialisation.
Elle a pour mission principale de développer les filières cacao et café par la recherche et l’application de toutes mesures propres à promouvoir l’augmentation de la production, à améliorer la qualité et à réduire les frais de commercialisation en vue d’assurer au producteurs une rémunération maximale.
Sous l’autorité de la Direction Générale, la Direction de la Caisse Cacao-café (DCCC) est chargée de mettre en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de gestion des filières Cacao et Café en République gabonaise par la régularisation des prix aux producteurs, la collecte, le transport, le conditionnement et la commercialisation du cacao et du café.
Ses principales activités sont les suivantes :
- Achats du cacao et du café sur l’ensemble du territoire ;
- Stockage, transport et conditionnement des produits ;
- Ventes du cacao et du café à l’export ;
- Représentation, animation, et promotion des filières cacao et café ;
- Conseils et encadrement technique des planteurs ;
- Appui en intrants et matériels agricoles ;
- Recherche de financements (production et transformation).
De manière opérationnelle, la Direction des activités Cacao et Café, sur instructions de la Direction Générale, anime les activités et l’encadrement des planteurs de la mise en place des pépinières, leurs entretiens et la distribution des plants aux planteurs, à la création des plantations et à l’achat des produits.
Pour cela, elle élabore un calendrier agricole annuel qui indique, de manière scientifique, les périodes de réalisation de toutes les opérations agronomiques, à savoir : la prospection, le défrichage, l’abattage, le semis, l’entretien, la récolte et la lutte phytosanitaire.
Dans le cadre de ses opérations d’achats, la Direction des activités Cacao-Café peut solliciter de la Direction Générale, la mise à disposition des moyens financiers en terme de budget, issus du Fonds d’Achat Cacao-Café (FACC), mécanisme de financement crée par la Direction Générale afin de pallier aux irrégularités relatives à la programmation des campagnes d’achat pré définis dans le calendrier agricole.
Dans ce cas, elle procède aux achats bords champs, au remboursement des frais de transport des planteurs venant vendre leurs produits directement dans les délégations et assure l’évacuation du produit jusqu’au Complexe Technique d’Owendo.
La direction de la caisse des hydrocarbures (dch)
Les activités de la Direction Générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation sont assises sur deux directions techniques : les directions de la caisse café-cacao et de la caisse des hydrocarbures.
La Direction de la Caisse des Hydrocarbures est une émanation de la Caisse de Péréquation, de Distribution dont les statuts ont été approuvés par Ordonnance n° 15/68 du 29 mars 1968 et de la Caisse de Stabilisation créée par décret n° 000864/PR-MINECO du 07 juillet 1972.
La Direction de la Caisse des Hydrocarbures a pour mission :
- Veiller à la stabilité des prix des produits pétroliers, par l’édition des structures des prix des carburants aux consommateurs ;
- Assurer un prix de vente unique aux consommateurs des produits pétroliers sur l’ensemble du territoire national, par la prise en charge des coûts de transport de livraison ;
- Liquider et recouvrer les ressources de péréquation, de stabilisation et de stock de sécurité.
Pour l’exécution de ses missions, la Caisse des Hydrocarbures est composée de deux (2) départements et quatre (4) services.
Les deux départements
Il s’agit des départements « Facturation et suivi des activités hydrocarbures » et « Subvention, contrôles et structures des prix ».
Le premier coordonne les activités des services « Gestock », « Distribution » et « Coordination des activités en délégations ».
Le second coordonne les activités des services « Subvention farine, carburants pêche » « Géolocalisation, contrôle et structures des prix ».
Les quatre Services de la Direction de la Caisse des Hydrocarbures
Le service « Gestock » : Ce service est chargé du contrôle et de l’enregistrement des mises à la consommation ainsi que de la liquidation des ressources d’exploitation.
Le service « Distribution » : Il est chargé de la liquidation des charges de péréquation (transport des carburants et gaz butane).
Le service « Coordination des activités en délégations » : Ce service sert d’interface entre la Direction de la Caisse des Hydrocarbures et les délégations provinciales. Il veille à la régularisation des astreintes dans les dépôts pétroliers et à la bonne marche des activités à l’intérieur du pays.
Le service « Subvention farine et carburants pêche » : Ce service veille à la bonne marche du mécanisme de péréquation farine et au suivi des carburants pêche.
L’ensemble des services et départements de la Caisse des Hydrocarbures fonctionnent de manière cohérente où chaque responsable, du chef de bureau à 3 la haute hiérarchie, dispose d’une fiche de poste lui permettant de se concentrer sur ses missions.
Ainsi présentée, la DCH pour l’accomplissement de ses missions, s’appuie sur :
- Le respect des chemins logistiques homologués, soit cinq (5) dépôts sur l’ensemble du pays, chacun approvisionnant une zone bien déterminée, sauf cas de force majeure;
- L’édition mensuelle des structures des prix des carburants ;
- La liquidation et la facturation aux marketers, des ressources de péréquation ;
- La liquidation et le traitement des charges de remboursement du transport de livraison des carburants;
- Le rapprochement des comptes des prises en charge du transport de livraison, Caistab/Smag et Caistab/Foberd pour le traitement et la facturation des notes de débit sur la farine, etc.
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Le président de la Transition apporte son soutien indéfectible à l’éducation et formation de la jeunesse gabonaise
Le président de la transition, chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a donné un signal fort en lançant le 31 janvier 2024, au Lycée Technique d’Owendo, le programme présidentiel de la distribution des didactiques à toute la Jeunesse gabonaise.
Une heureuse initiative qui a soulevé l’enthousiasme de tous les élèves des établissements primaires et secondaires de toutes les provinces de notre pays. Et en particulier, ceux du Lycée technique qui ont eu le privilège d’être les premiers lauréats de cet outil didactique où l’on y trouve l’effigie du président de la Transition, le drapeau national et l’armoirie de la République, l’hymne national, les armoiries de toutes les provinces, la présentation des neuf provinces avec leurs chefs-lieux et les chefs-lieux des départements et enfin, les grandes dates de l’histoire en résumé du Gabon.
Un outil didactique qui permet à tous les élèves quel que soit leur niveau, de mieux connaitre les attributs essentiels de leur patrie.
Le devenir de l’humanité se joue désormais autour de la perfectibilité de l’enseignement et de la formation professionnelle à tous les niveaux. Car la nature humaine est, entre réalité et créativité, capable de booster un développement humain presque illimité. Et l’homme étant au centre de tout développement, endosse la responsabilité de son devenir et celle de sa patrie.
C’est ce message que le président de la Transition et Chef de l’Etat a voulu et veut transmettre à la jeunesse gabonaise.
L’éducation étant finalement affaire de responsabilité humaine au regard de la vision politique, économique, sociale et sécuritaire d’un homme d’Etat. C’est le cas du président de la Transition, Chef de l’Etat qui a élaboré ce programme national de soutien à l’éducation et à la formation de l’Homme et du Citoyen.
D’une manière générale, le général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, assume bien et parfaitement son projet d’éduquer et former la jeunesse gabonaise, les outiller pour relever les enjeux et défis du développement endogène.
Un programme qui va se réaliser dans toutes les provinces et tous les départements de notre pays. Déjà, les élèves des autres établissements primaires et secondaires, s’inquiètent de la non acquisition de cet outil didactique alors qu’il a été lancé officiellement au Lycée technique d’Owendo de Libreville.
« Pourquoi eux et pas nous » s’interrogent-ils ? La suite de l’opération dépend d’une part de l’agenda chargé du président de la Transition et d’autre part de la disponibilité de ces cahiers.
Rédigé Par : Dr Neltoh
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Choisir sa vraie vie : Portrait d’Homme
Il s’appelle MOUSSAVOU MOUSSA Judicaël de IMAM EXCHANGE
Administrateur directeur général IMAM EXCHANGE, réputé dans le secteur des Bureaux de Change, il a décidé dès son adolescence à donner un sens à sa vie.
Elevé par ses grands parents à Franceville dans le Haut-Ogooué où il est né, MOUSSAVOU MOUSSA Judicaël, a su très tôt qu’il faut apprendre le dur combat de la vie, en travaillant très jeune dans les secteurs de la voirie et de la restauration afin de se prendre en charge. Dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie, il a obtenu le diplôme de chef cuisinier, décerné par l’Institut de formation, Les Marmitons sous la tutelle du Ministère sénégalais de la Formation professionnelle et de l’Artisanat de la promotion 2012 – 2023. Un diplôme qui lui a ouvert les portes de la gestion des hôtels à l’intérieur du pays, en particulier L’hôtel AMISSA BONGO de Bongo-ville, les hôtels Missanga et Forestier de Ndjolé et à Libreville, l’hôtel du Bord de Mer et de travailler au restaurant de l’Hôpital Jeanne EBORY.
Un grand défi d’un très jeune garçon, un adolescent, qui devrait logiquement être dans une école publique ou privée. Il cherchait en quelque sorte, posséder une légitimité professionnelle par l’apprentissage sur le terrain. Il s’agissait pour lui, d’acquérir l’expertise par l’observation et la pratique du terrain.
Il voulait donner un autre sens à sa vie, se donner de nouveau challenge, de nouvelles choses à voir pour pouvoir reprendre de l’élan et se hisser à un haut niveau par lui-même et pour lui-même pour une vie entière. C’est dans ce contexte qu’il s’est converti à l’islam après son Hadj à la Mecque en Arabie Saoudite.
Ce à quoi, il aspirait, ce n’est plus avoir à dépendre d’un patron. Et son grand-père, Nguinguiba, un homme de terrain, transporteur très connu de la province du Haut-Ogooué et du Congo Brazzaville qui a été son grand soutien.
« Pouvoir s’offrir un travail digne et de qualité qui soit respectable et respecté »
Il a toujours gardé jalousement en lui, cette idée-là et pas à pas, et à fur et à mesure que le temps passait dans le passage de sa vie d’adolescent à la vie d’adulte. La plus grande satisfaction de ses ambitions professionnelles, à savoir, pouvoir s’offrir un travail digne et de qualité qui soit respectable et respecté. C’est dans cette logique de ses ambitions qu’il a crée sa propre Petite et moyenne entreprise (PME), CAYOR BTP, du secteur des Bâtiments et des Travaux publics.
Une entreprise qui lui a permis de tisser de bonnes relations avec des frères africains d’Afrique de l’ouest qui lui ont été d’un grand apport dans le domaine de la gestion des affaires. Il a également eu de bonnes relations avec ses amis libanais et des pays du Golfe arabique. Et ces liens de fraternité et d’amitié lui ont permis très rapidement d’escalader les échelons et les catégories dans les affaires.
Avec CAYOR BTP, il a tenté une expérience enrichissante dans la connaissance de l’homme et malheureuse parce que les hommes n’ont pas compris sa vision. En effet avec ses parents adoptifs du Golfe Arabique, ils ont monté un projet de construction des logements à bas coût et préfinancés. Mais les clients n’ont pas exécuté leur part de contrat et le projet n’a pas prospéré au grand dam des Gabonais nécessiteux d’un logement digne. Une malheureuse expérience mais riche en enseignements. Au-delà des logements, CAYOR BTP a également réhabilité des motels et hôtels tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays mais à l’arrivée, il n’a récolté que des impayés. Par conséquent, il a mis CAYOR BTP en sommeil en attendant une meilleure opportunité.
Et le point culminant a été la création de l’Agence de change et celle de voyage notamment dans la billetterie dont il est l’administrateur directeur général. Un point important dans la lancée de ses affaires, le bureau de change : IMAM EXCHANGE, de l’aéroport international de Libreville qui fonctionne merveilleusement malgré des pressions extérieures pour lui ravir cette zone stratégique.
« Unis et solidaires nous sommes plus forts ».
Au -delà de toutes ses activités très prenantes, il met un point d’honneur dans son travail et dans ses relations d’affaires en incitant tous ceux qui sont dans le secteur des changes, à créer une mutuelle des Bureaux de Change Gabon (MCG), en zone CEMAC, avec un réseau de Bureaux de Change Manuelle, en gestation en ce moment. Mr MOUSSAVOU MOUSSA Judicaël voit grand dans cette activité lucrative de Change mais pour y arriver, il faut une mutualisation des efforts et de volonté agissante. Comme le dit bien cet adage : « Unis et solidaires nous sommes plus forts ».
Une mutuelle déjà créée et qui n’attend qu’à être fonctionnelle mais il ne comprend pas les raisons pour lesquelles, le bureau n’est pas encore ouvert. Généreux, simple et sympathique, il booste tous les autres du secteur et les jeunes en qui, il voit un brin d’espoir à copier son expérience. Il incite les jeunes gabonais à l’autonomisation car pour lui, la réussite est au bout des sacrifices et de l’effort constant, de la persévérance.
Lui, MOUSSAVOU MOUSSA Judicaël a simplement, cette chance merveilleuse de rester ouvert aux éventualités qui se proposeraient tout en continuant à travailler pour mener IMAM EXCHANGE à une hauteur bien plus élevée et surtout dans l’innovation. Pour lui, le bonheur réside dans le travail bien accompli, la réussite dans ses activités et la responsabilité familiale. Il réside enfin, dans le fait d’être indépendant, libre sur le plan matériel, intellectuel et affectif.
Par Dr Neltoh
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