Environnement et ODD
Disposer d’un cadre juridique nécessaire en matière de qualité de l’air pour sauver des vies humaines
Arrêtons de polluer l’air que nous respirons, car sa pollution est très nocive comme le tabac pour nos voies respiratoires et nos poumons, et peut entrainer de graves infections pulmonaires et à moyen et long terme une mort certaine.
Arrêtons de polluer l’air que nous respirons, car sa pollution est très nocive comme le tabac pour nos voies respiratoires et nos poumons, et peut entrainer de graves infections pulmonaires et à moyen et long terme une mort certaine.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé une alerte et a adopté de nouvelles recommandations plus strictes en matière de qualité de l’air. Ces nouveaux critères définissant un air « sain » devraient influencer la révision en cours de la réglementation européenne et les règlementations de nos pays africains. En effet, en septembre dernier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a adopté de nouvelles lignes directrices mondiales sur la qualité de l’air et recommande le respect de nouveaux seuils de concentration de polluants atmosphériques plus stricts. Conséquence : la proportion de Français vivant dans une zone dont l’air n’est pas jugé sain selon les critères de l’OMS progresse.
Revoir les principaux seuils européens
Un alignement sur les recommandations de l’OMS entraînerait un durcissement des principaux seuils européens et africains pour la qualité de l’air dans nos pays.
« Une visite technique qui ressemble plutôt à une visite de courtoisie »
Dans nos pays africains, la pollution quotidienne de l’air est la conséquence de la vétusté du parc automobile et la complaisance dans les visites techniques. En effet, les centres des visites techniques des véhicules, toutes catégories confondues, ne veillent pas strictement aux normes techniques exigées pour la circulation dans les agglomérations urbaines. Des moteurs défectueux et des pots d’échappement vétustes rejettent des bouffées de gaz carbonique toxique. Une visite technique qui ressemble plutôt à une visite de courtoisie. Une situation qui mine lentement et sûrement notre santé et surtout celle des agents des forces de sécurité en charge de la régulation du trafic et de notre sécurité dans les carrefours et ronds-points de nos villes. Les images ci-dessus parlent d’elles-mêmes.
Garantir un avenir plus propre et plus sain à tous les Gabonais
Il serait idoine et nécessaire d’associer le Parlement de transition en coordination avec le Ministère de l’environnement afin d’élaborer une loi relative à la qualité de l’air ambiant dans le cadre d’un plan d’action qui ambitionne une pollution zéro de l’air, de l’eau et des sols à long terme. Il s’agit, à travers cette loi, d’améliorer considérablement la qualité de l’air que nous respirons en nous aidant à lutter efficacement contre la pollution atmosphérique, réduisant ainsi le nombre de décès prématurés et les risques liés à la santé des populations. D’un point de vue scientifique, il ne fait aucun doute que la pollution de l’air nuit à la santé dans toutes les communes de la ville. Pire encore, les agents des forces de sécurité qui régulent quotidiennement la circulation dans les artères de la capitale.
Nécessité d’agir
Il est temps de disposer d’un cadre juridique nécessaire pour appliquer des normes gabonaises en matière de qualité de l’air fondées sur des données scientifiques afin de protéger la santé des citoyens. Quand on sait qu’à Libreville, aux heures de pointe, les embouteillages monstres et les fumées qui se dégagent des pots d’échappement de la majorité des voitures polluent l’air ambiant et par conséquent, contribuent à la mauvaise santé imputable aux facteurs de risque environnementaux. Les embouteillages souvent dus aux travaux de voirie exécutés aux heures de pointe et à l’insuffisance dans la ville des passerelles pour les piétons.
La triste réalité est que les visites techniques des véhicules ne sont pas techniquement assurées, car une visite technique véritable et professionnelle aurait déjà mis à la fourrière des dizaines de milliers de véhicules non apte à circuler.
Par Dr Neltoh